Accueil / Etudes et Analyses / L’affaire moderne de Rennes-Le-Château
Dans le début des années 60, dans son livre l’Or de Rennes, Gérard de Sède nous entraîne dans une aventure extraordinaire, celle qu’a vécu Bérenger Saunière. Avec force détails, il nous présente les découvertes de Saunière, et notamment celles d’éventuels parchemins, le Grand et le Petit Parchemin, et nous entraîne vers Paris, où notre prêtre les aurait présentés aux érudits de l’église Saint-Sulpice de Paris. Dans l’état actuel des choses, il n’est pas possible de prouver avec certitude que Bérenger Saunière se soit rendu dans la Capitale, bien que des éléments peuvent le laisser penser.
En revanche, il semble parfaitement clair qu’une volonté obscure nous dirige vers cette église particulièrement étonnante.
Étonnante est un faible mot, nous devrions dire, impressionnante. De la taille d’une Cathédrale, dont elle en dessine le plan, cette église fut fondée afin de répondre aux besoins d’une des plus grandes paroisses de Paris. Elle traduit parfaitement bien les grands courants spirituels et artistiques de l’époque.
Située dans le VIème arrondissement de Paris, sa construction fut entreprise en 1645 sur l’initiative de M. Olier, prêtre, et a duré 135 ans. Faute d’argent, les travaux, ont été interrompus pendant 40 ans (1680 à 1720). Ce n’est qu’en 1780 que la tour nord a été terminée. La tour sud, elle, est demeurée inachevée.
Tout autour de la nef et du chœur, un imposant déambulatoire donne accès aux 21 chapelles dédiées à de nombreux saints.
Outre les statues, reproduisant l’art nommé « Saint-Sulpicien », il nous est bien difficile de trouver un lien direct avec Rennes-Le-Château. Il est vrai que le Gnomon nous indique le Méridien de Saint-Sulpice fréquemment confondu avec le méridien de Paris se trouvant à quelques centaines de mètres de cette vaste église et qui ne représente que la course du soleil à différents moments de l’année, permettant ainsi de déterminer les dates des grandes fêtes religieuses catholiques. Alors en ce cas que devons-nous chercher ?
La réponse à cette question se trouve dans les différentes fresques de l’église. Celles qui doivent plus particulièrement retenir notre attention sont celles du transept de l’église. Elles sont au nombre de quatre et toutes du même peintre. : EMILE SIGNOL.
Cet artiste est né en 1804 et décède en 1892 à Montmorency. Il est Prix de Rome en 1830, académicien en 1860. D’un académisme rigoureux, il se bat contre le romantisme et l’impressionnisme.
Ces quatre fresques, d’une grande hauteur, écrasent l’homme qui les regarde en relevant la tête. Bien que d’une qualité incontestable, ce n’est pas la qualité picturale qui doit retenir notre attention mais bien les signatures des quatre œuvres.
Placées chacune en vis-à-vis, deux par deux, elles portent des signatures comportant d’étranges différences. Dans un cas, le N de « Signol » est dans le sens normal de l’écriture, dans l’autre cas il est à l’envers.
Quatre années séparent les œuvres en question. En 1872, Signol signait
normalement ses toiles, en 1876 il inverse le N. N’en déplaise aux critiques, l’erreur doit être écartée de nos pensées. Cette « erreur » est complètement volontaire. D’autant que les tableaux impliqués dans cette « erreur » de signature sont :
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- La résurrection de Jésus
- La trahison de Judas.
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Deux grands points fondamentaux de la fin des évangiles.
Plus étonnant encore, la fresque représentant le Christ en Croix comporte une autre anomalie.
Le Titulus, cette plaque de bois représentée au haut de la croix du Christ sur laquelle les Romains firent inscrire la fameuse phrase, « Iesus Nazarenus Rex Iudæorum » voulant dire « Jésus de Nazareth, Roi des Juifs » et écrite en trois langues, le latin, le grec et l’hébreu, est ici complètement à l’envers.
Nous sommes là, incontestablement devant une inversion volontaire.
Alors, quel lien peut-on voir avec Rennes-Le-Château ? Le seul est cette notion de N inversé que nous avons déjà croisée à Rennes-Le-Château et notamment sur la tombe de Bérenger Saunière.
Nous ne pouvons affirmer avec certitude que Bérenger Saunière s’est rendu à Saint-Sulpice de Paris, pourtant la présence d’un plan de Paris, datant de son époque, retrouvé dans ses affaires et longuement détenu par Antoine et Clair Captier, peut nous permettre de le penser.
Dès lors, nous devons nous interroger sur au moins deux points :
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- Pourquoi Gérard de Sède nous entraîne-t-il à Saint-Sulpice de Paris ?
- Quelle est la réelle signification de ces inversions volontaires et notamment celles des N inversés ?
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Juste une piste pour vous donner matière à réflexion : Analysez la période de ces créations !
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Certains ont noté aussi que Signol est l’anagramme de Longis.
Oui, en effet, le hasard fait bien les choses, mais je pense que ce n’est que du hasard
Ce lien me semble pertinent comme préambule de réponse à l’énigme des “n” inversés:
http://www.lecoindelenigme.com/dedos-10suite-bis2.htm
L’astrologie avant l’astronomie, notre amnésie collective et nos limites pour comprendre les liens entre solstices, équinoxes, précession… et cairns, monuments mégalithiques type “Stonehenge”, pyramides, murs cyclopéens, géoglyphes…
Païen contre croyant, polythéisme contre monothéisme, pourquoi doit-on toujours opposer?
Le retour d’un prophète pourrait réactualiser l’exotérisme Pythagoricien, Socratique, les Dogon… que nos sociétés industrialisées et développées bafouent.
Ce ne sont là que des pistes, la seule chose que je sache, c’est que je ne sais pas.
Je connais bien le site Internet de mon amie Adéla, il est très passionnant et riche d’informations.
Quant au retour d’un prophète, l’avenir nous le dira. Pour ce qui est des Pythagoriciens, leur exotérisme est bien connu et fait partie de notre quotidien, quant à leur Ésotérisme, c’est une autre histoire réservée à certains initiés qui doivent aller jusqu’au confin du Néolithique.
https://www.facebook.com/arcan.majeur.5