Jean Rivière – Curé d’Esperaza

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  • Entrée de l'église d'Espéraza

L’affaire de Rennes-Le-Château est une affaire de curés, Curés, bizarres, discrets, écrivains et dépensiers, mais il y en a d’autre que nous connaissons peu, mais qui, finalement jouèrent un rôle important dans cette affaire, c’est l’un d’eux que je souhaite vous faire connaitre ; il s’agit de Jean Rivière curé d’Espéraza. C’est lui qui entend Bérenger Saunière en confession et à qui il refusa l’extrême onction de son vivant, il ne la donnera au curé de Rennes-Le-Château qu’une fois décédé, événement incroyable, surtout entre prêtres, alors, Jean Rivière nous laissa-t-il un message ?

Une légende court sur la mort de Saunière. Se sentant proche à rendre l’âme, Bérenger Saunière, après avoir fait une attaque, demande à Marie Dénarnaud de faire venir le prêtre d’Espéraza pour l’entendre en confession.

A la fin de cette confession,Jean Rivière ressort de la chambre du mourant complètement bouleversé et refuse de donner l’extrême onction au prêtre de Rennes-Le-Château de son vivant.

D’après certains témoins de l’époque, Jean Rivière sembla changer après cet événement. Il devint taciturne et se replia sur lui même communiquant moins avec son entourage.

Les légendes embellissent ou dénatures les faits. Dans celle ci, certains ont été jusqu’à prétendre que Jean Rivière mourut de dépression six mois plus tard, or, ceci est faux puisque l’on sait qu’il termina son sacerdoce comme curé à Coursan en 1929.

Pourtant, il semble que la confession de Saunière ne fut pas sans effet sur la suite de son sacerdoce C’est peu après ces événements, que Jean Rivière réalisa plusieurs transformations et décorations au sein de son église d’Espéraza.

L’église d’Espéraza, dédiée à Saint-Michel, fut construite au cours du XIIIe siècle. D’origine romane, elle ne subit pas de grandes transformations jusqu’à la fin du XVIème siècle. C’est à cette époque qu’elle fut incendiée durant les guerres de religions. L’abside et les absidioles seront entièrement refaites

Son statuaire n’est pas sans nous rappeler celui de Rennes-Le-Château. Nous y retrouvons les mêmes représentations avec des corrélations surprenantes.

Encadrant le cœur de l’église, deux chapelles ont reçu chacune une statue, l’une de Saint-Joseph, l’autre de la Vierge Marie, l’une et l’autre portant un enfant Jésus, tout comme à Rennes-Le-Château.

Juste en face de la chapelle accueillant l’apparition de la Vierge à Lourdes, nous pouvons voir une autre construction intéressante : La représentation d’une grotte qui est d’une facture quasiment identique à celle de Rennes-Le-Château. Placée à gauche dans une chapelle de la nef de l’église, elle représente la station XIV du chemin de croix de l’église d’Espéraza. Tout comme à Rennes-Le-Château, le prêtre a voulu attirer l’attention sur ce moment particulier des évangiles. 

Ici, la représentation est étrange puisqu’elle représente Jésus au tombeau. Nous savons que normalement la station XIV représente la MISE au tombeau du Christ. Généralement, nous y voyons Joseph d’Arimathie, Marie, Marie-Madeleine et Jean, portant ou soutenant le corps du Christ au moment de le placer dans le tombeau. Il est exceptionnel que l’on nous représente Jésus au tombeau et ce pour la bonne raison que cet état, dans l’histoire du Christ dans les évangiles, n’est que transitoire. De plus, ici, Jésus n’est ni mort ni vivant ; allongé tel un cadavre, ses yeux sont légèrement entre-ouverts.

Lorsque Bérenger Saunière réalise les jardins de l’église de Rennes-Le-Château, il le fait six ans avant la grande restauration de l’église, il s’attachera particulièrement a à la réalisation de la grotte des jardins. Pour beaucoup, elle est « la grotte au banc ». Banc, qui garde toujours son mystère quant aux inscriptions qui ont été faites sur son dessus au moyen de cailloux scellés dans son ciment.

Dans la vidéo et la page qui leur est associée, nous nous interrogions sur ce que pouvait représenter ce banc aux inscriptions étranges. Je proposait alors l’hypothèse que ce banc pouvait être la représentation symbolique d’un tombeau ou d’un sarcophage.

Devons nous penser, que  Saunière dévoila à Jean Rivière lors de sa confession la nature de ce tombeau ou de ce sarcophage et que Jean Rivière, ne pouvant garder ce secret si important à son cœur, osa montrer ce que même Saunière n’avait pas osé montrer ?

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