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Ce grand parchemin serait le second qu’aurait trouvé Bérenger Saunière ou du moins c’est ce qu’affirme plusieurs auteurs dont Gérard de Sède (Il est très intéressant de noter que Gérard de Sède fait une mise point franche et claire dans son livre : “Rennes-Le-Château, le dossier, les impostures, les hypothèses”). Par le biais d’une méthode de décodage très poussée de décryptage, plusieurs termes, phrases et mots sont détectables. La méthode appliquée est celle de Vigenère[1]. Cette méthode de codage est une méthode de substitution fonctionnant à l’aide d’un mot clé qui permet la génération des lettres substituées à celles du texte que l’on souhaite coder. Plus le mot ou la phrase clé est longue plus le codage est difficile à casser. Dans le cas qui nous concerne et après application de cette méthode, un premier mot clé est trouvé, ce mot est MORTEPEE. Une fois ce mot découvert il sert de support à une nouvelle application de la méthode de Vigenère. Cette application amène à trouver une nouvelle phrase qui, si on veut bien l’admettre, à un aspect tout à fait surprenant.
Après cette surprenante découverte, il suffit d’appliquer, une nouvelle fois, la méthode de Vigenère. De là, une nouvelle phrase qui permet de relancer le mystère apparaît « clairement » :
BERGER PAS DE TENTATION QUE POUSSIN TENIERS GARDENT LA CLEF PAR DCLXXXI PAR LA CROIX ET CE CHEVAL DE DIEU J’ACHEVE CE DAEMON DE GARDIEN A MIDI POMMES BLEUES
Son aspect mystérieux et obscur est évident. Il faut bien souligner que c’est à partir de cette phrase que de nombreuses hypothèses ont été faites de façons plus ou moins heureuses. C’est à partir de cette même phrase qu’est apparu le peintre Nicolas Poussin, l’auteur des Bergers d’Arcadie, dans l’affaire de Rennes-Le-Château ainsi que le fameux tombeau des Pontils qui était encore visible au début des années 1980.
C’est toujours à partir de cette phrase qu’il est affirmé que Bérenger Saunière s’est rendu fréquemment à Paris afin d’y acquérir une copie de l’œuvre de Nicolas Poussin, « Les Bergers d’Arcadie », ceci étant surprenant puisque à cette époque, le Louvre ne fournissait pas de copie des œuvres exposées. Il est fort probable que Bérenger Saunière se soit rendu à Paris, c’est d’ailleurs ce que le plan de Paris trouvé dans ses affaires personnelles permet de penser.
L’étude que nous avons menée sur le Petit Parchemin, permet de démontrer la modernité du document (Obligatoirement réalisé après 1895 et certainement pas par Bérenger Saunière) et nous pouvons penser que celui étudier ici, le Grand Parchemin, doit être du même acabit.
Il est incroyable de constater que de nombreuses théories autour du mystère de Rennes-Le-Château sont basées sur ces deux parchemins.
Il est important de considérer l’environnement de l’arrivée de ces documents dans l’affaire de Rennes-Le-Château ; d’abord, ils ne sont apparus qu’après le décès de Marie Dénarnaud, ensuite et Gérard de Sède le sous ligne lui-même[1], ils n’ont pu être réalisés que par des gens très érudits, ayant accès à des fonds documentaires très peu connus, voir oubliés. De plus, le Petit Parchemin, étant issu d’un matériel nommé le Codex Bezae gardé depuis très longtemps à Lyon, n’a pu être réalisé que par un ou un ensemble d’individus basé dans la région Lyonnaise. Alors, quels sont les acteurs de l’affaire moderne qui ont pu être impliqué dans des réseaux de la région de Lyon, quels mouvements, discrets, ésotériques, sectaires se sont créés ou implantés dans cette région et qui ont eu la volonté de créer ces documents ?
[1] Gérard de Sède : « Rennes-Le-Château : Le dossier les impostures, les phantasmes, les hypothèse » – Page 123.
[1] Blaise de Vigenère (1523-1596) – Diplomate français du XVIème siècle
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